Décryptage #1 : Les résidences sociales, un logement abordable et accompagné

Les résidences sociales sont un outil essentiel de la politique du Logement d’abord. Elles permettent de loger des personnes en situation de grande précarité dans des logements meublés, à faible coût. L’expression clé “résidences sociales” désigne un logement encadré, autonome, avec un accompagnement social adapté. Dès le premier jour, ces structures favorisent la stabilisation des parcours.

Ce type de logement est géré par des organismes spécialisés. Il offre des espaces collectifs et des services qui facilitent la vie quotidienne. Ainsi, les résidences sociales participent activement à l’insertion des personnes hébergées. En effet, 65 % des sorties de ces résidences se font vers un logement social ou privé.

Les loyers sont encadrés. Par ailleurs, les locataires peuvent bénéficier de l’APL. Certaines résidences développent des projets spécifiques. C’est le cas, par exemple, des foyers de jeunes travailleurs, qui accueillent les jeunes entre 16 et 25 ans en situation d’insertion professionnelle.

D’autres structures, comme les pensions de famille, s’adressent à un public isolé, ayant vécu des exclusions prolongées. Ce sont des lieux de vie stables, avec une dimension communautaire forte. Les résidences accueil, quant à elles, sont destinées à des personnes ayant un handicap psychique.

Au 31 décembre 2022, on comptait 150 000 places en résidences sociales. En 2024, plus de 25 000 personnes logeaient dans 1 000 pensions de famille. L’objectif de l’État est ambitieux : créer 10 000 places supplémentaires en pensions de famille et 25 000 logements en résidences sociales d’ici 2027.

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